Jusqu’aux années 60, les femmes n’étaient pas autorisées à intégrer la Gendarmerie nationale. Considérée comme l'institution militaire pas excellence, la Gendarmerie Nationale considère jusqu'à cette époque que les femmes ne peuvent pas exercer le métier des armes.
Cette perception change définitivement le 13 juillet 1972 grâce à une loi qui donne aux femmes le droit de s'engager dans la Gendarmerie. Cela constitute un énorme bond en avant, voire une révolution pour l’institution. Toutefois, durant une décennie, l’évolution du rôle des femmes en gendarmerie reste assez lente. En effet, celles-ci occupent essentiellement des fonctions de soutien (un soutien administratif). Il faut attendre 1982 pour voir les femmes affectées à des fonctions opératonnelles, participer à des missions jusqu'alors réservées aux hommes.
L'année 1987 représente une année charnière pour le processus de "féminisation" de la Gendarmerie nationale. C'est cette année-là, qu'Isabelle Guion de Méritens (brillante étudiante issue de l’école Saint-Cyr) décide de rejoindre la Gendarmerie. Elle devient alors la première femme à obtenir le rang d'officier en Gendarmerie. Depuis 2013, elle devient également la première femme à être nommée au rang d'officier général de Gendarmerie.
Par ailleurs, dans le cadre de la professionnalisation des armées initiée par le Président Jacques Chirac, l'augmentation de la présence féminine au sein de la gendarmerie va encore s’accélérer. Au moment de la création des premières unités de Gendarme Adjoint Volontaire, les femmes ne seront pas oubliées. Certaines d’entre elles seront d’ailleurs affectées dans les Centres d’Information et de Recrutement (CIR) pour représenter les femmes dans le Gendarmerie nationale et convaincre encore plus de femmes de servir dans l’institution. C’est grâce à la création des GAV que la féminisation de la Gendarmerie nationale va passer à la vitesse supérieure. En 2005, il y a 12% de femmes au sein de la gendarmerie, dont la majorité est essentiellement des GAV.
Actuellement, on compte environ 20% de femmes et l'Institution accentue sa politique d'ouverture de spécialités ou d'unités aux femmes gendarmes : le GIGN et les escadrons de Gendarmerie mobile, pour ne citer que ceux-là. L'évolution de la place des femmes dans la Gendarmerie n'a pas été un processus simple et rapide mais aujourd'hui, la tendance est à la normalisation de la situation avec notamment, l'égalité des rémunérations à grades similaires entre autre.
Les modalités de recrutement au concours de Sous-Officier et aux tests de sélection de Gendarme Adjoint Volontaire sont bien sûr les mêmes pour les candidats masculins et les candidats féminins. Toutefois en ce qui concerne le concours de Sous-Officier, malgré le fait que le barème de notation des épreuves sportives soit adapté pour les femmes, le taux d'échec féminin à ces épreuves est toujours plus élevé. Il est donc impératif de se préparer dee façon rigoureuse.
Aujourd’hui, c’est une femme qui est porte-parole de la Gendarmerie nationale.
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